Ces derniers semblent vaquer à leurs occupations, et sont bien moins agressifs que celui de Zhangjiajie, en Chine, et surtout beaucoup moins gros ! De là à voir une cause à effet, il n’y a qu’un pas ! Nous grimpons la route goudronnée qui nous mène à l’entrée de la grotte en zigzaguant à travers les primates, Athénaïs divulguant à Benjamin des conseils précieux pour éviter une confrontation avec ces derniers (« Ne les regarde pas dans les yeux, ne les provoque pas »). Nous descendons les immenses escaliers qui permettent d’accéder à la grotte, pour découvrir un magnifique sanctuaire bouddhique, avec une immense collection de petites statues de bouddhas, des statues de bouddhas couchés, au nirvana, en plein rêve et j’en passe ! La petite Martine peut aller se rhabiller, c’est Bouddha qui raconte sa vie ici ! Le site est en fait composé de deux grottes, la première possède un puit de lumière en forme de cœur (taillé par la « nature », quand même bien faite !)
La deuxième, de taille plus restreinte, était la préférée du roi de Thaïlande, pour sa lumière plus tamisée, il fit construire un petit muret pour isoler sa préférée de l’autre ! C’est quand même classe d’avoir une grotte préférée, non ? Nous retournons ensuite vers le centre de la ville pour rejoindre la montagne Khao Wang, où se situe un immense stupa qui surplombe la ville. Le site est accessible via un téléphérique ou par un chemin ardu peuplé de singes réputés parmi les plus féroces du pays : devinez quel chemin nous avons emprunté ! Après l’arrivée du téléphérique, nous commençons la visite du site par le Phra Nakhon Khiri, étonnamment creux, ce qui permet de le visiter et de profiter de la vue sur toute la ville. Non loin du stupa, se trouve un autre stupa, de taille plus modeste mais en pierre, ce qui rappelle vaguement le site de Borobudur, en Indonésie. Nous redescendons ensuite, évitant encore là un singe un peu ronchon.
Nous continuons notre visite de Petchaburi, en traversant la rivière qui coupe la ville en deux pour rejoindre le temple Wat Mahathat Worrawihan, qui ressemble à s’y méprendre à certains temples hindous récents que nous avions croisés en Inde, mais comme nous sommes plus amateurs de vieilles pierres que de constructions récentes, nous ne nous éterniserons pas. Nous continuons ensuite vers un autre site, un ensemble de temples khmers plutôt sympathiques, cela nous donne un avant-gout de ce que nous croiserons au Cambodge dans un mois ! Nous repassons ensuite la rivière, pour rejoindre le Phra Ram Ratchaniwet Palace, un palais d’été construit pour le roi de Thaïlande, qui est un mélange kitsch entre l’orient et l’occident, et qui n’a un intérêt renversant, si ce n’est pour la collection de fourrures, armes et blasons qui se trouvent à l’intérieur, et que nous zapperons.
Après avoir assouvi notre soif de culture, nous sommes assoiffé de plages et de soleil, et pour lutter pour la déshydratation, nous décidons de repartir vers Hua Hin en passant par la route de la plage, plutôt que par l’autoroute, les KFC, McDonald’s et autres Esso ne font pas le poids contre les palmiers et le sable chaud. Nous commençons donc par prendre la route vers la plage de Hat Chao, où de nombreux Thaïlandais sont venus profiter des joies de la mer, rendus plus accessibles par de nombreux brise vagues situés à une centaine de mètres des côtes (de nombreux locaux ne savent pas nager, et les vagues ne doivent pas aider à leur donner envie d’apprendre…).
Nous redescendons ensuite sur la route côtière pour croiser la plage de Puek Tian, où une magnifique statue en béton est immergée, ce qui nous rappelle certaines divinités hindoues, bien kitsch. Nous redescendons ensuite vers Cha-am, qui ressemble à ce que devait être Hua Hin il y quelques dizaines d’années : un alignement d’hôtels espacés par de grands espaces verts et relativement préservés d’une urbanisation excessive. Nous craquons sur le bac à glaces du 7 Eleven situé, comme par hasard, en face de la plage, et profitons des derniers rayons de soleil de la journée. Nous rentrons ensuite tranquillement à l’hôtel, avant de partir à pied profiter du night market situé non loin de ce dernier.
Le lendemain, nous avons décidé de profiter du scooter pour explorer les plages aux alentours, nous sommes donc partis voir la plage de Khao Takiab, au sud de Hua Hin, où nous passerons une bonne partie de la journée à parfaire le bronzage d’Athénaïs. En fin d’après-midi, nous sommes partis profiter d’un autre night market situé tout au nord de Hua Hin, pour faire nos derniers achats en Thaïlande, et nos derniers de l’année, car ce soir c’est la Saint Sylvestre, le réveillon du nouvel an ! Pour l’occasion nous partons prendre un verre en terrasse, mais l’ambiance n’est pas à la fête : nous sommes peu de jeunes de nos âges ici, et l’ambiance est plutôt pépère, bien loin de ce que nous avions vécue à Vang Vieng au Laos, quelques années plus tôt !
Nous profitons tout de même de la soirée avec un bon restaurant, puis rentrant nous coucher, le nouvel an sera surement bien plus festif l’année prochaine ! Ce matin, nous sommes retournés à la plage de Khao Takiab, ayant été séduits par sa mer d’huile et son sable fin, où nous avons passés la journée à bronzer ! En milieu d’après-midi, nous avons pris un minibus en direction de Bangkok, qui sera notre point de sortie de la Thaïlande, en direction de notre prochaine destination : Rangoun, en Birmanie !